Déchets médicaux à risque infectieux : ces maladies invisibles qui menacent les professionnels de santé.

Chaque jour, des tonnes de déchets médicaux à risque infectieux (DASRI) sont produits dans les hôpitaux, cliniques, laboratoires, maisons de retraite et domiciles. Derrière une simple aiguille usagée ou un pansement souillé, se cachent parfois des agents pathogènes invisibles à l’œil nu, mais redoutables. Hépatites, VIH, staphylocoques résistants… les dangers sont bien réels, et souvent sous-estimés. Dans un contexte mondial de vigilance sanitaire renforcée, comprendre ces risques et les maîtriser est devenu une priorité de santé publique.


Des déchets pas comme les autres

Tous les déchets issus d’actes de soins ne se valent pas. Les DASRI (Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux) regroupent ceux qui peuvent contenir des micro-organismes capables de provoquer des infections chez l’homme ou l’animal. Ils sont produits dans des environnements variés : hôpitaux, cabinets médicaux, centres de vaccination, laboratoires d’analyses, mais aussi lors de soins à domicile.

Ces déchets comprennent notamment les aiguilles, seringues, cathéters, pansements, gants, compresses, tubes à essai souillés, ou encore des éléments anatomiques. Leur gestion exige une attention rigoureuse, car une mauvaise manipulation peut exposer les personnes à des infections parfois incurables.

Les voies de transmission : l’infection au bout des doigts

Le danger principal des DASRI réside dans leur potentiel de transmission d’agents infectieux. Contrairement aux ordures ménagères, leur contenu peut rester contaminant plusieurs heures, voire plusieurs jours, en fonction des conditions.

La contamination peut survenir de plusieurs manières :

Chaque geste non protégé peut ainsi devenir le point de départ d’une contamination évitable.

Des maladies silencieuses mais graves se transmettent par les déchets hospitaliers

Les infections potentiellement contractées via les DASRI sont nombreuses. Certaines sont bien connues du grand public, d’autres moins. Voici une synthèse des principaux risques infectieux recensés dans le cadre médical :

Agent pathogène Maladie associée Mode de transmission
Virus de l’hépatite B (VHB) Hépatite B Sang, piqûres, contact cutané
Virus de l’hépatite C (VHC) Hépatite C Sang, piqûres
Virus de l’immunodéficience humaine (VIH) Sida Sang, fluides, piqûres
Staphylococcus aureus résistant (SARM) Infections nosocomiales, septicémies Contact cutané, aérosol
Mycobacterium tuberculosis Tuberculose Aérosol, contact indirect
Clostridium difficile Colites infectieuses Contact fécal via objets souillés
Candida albicans Mycoses, infections opportunistes Contact, immunodépression

Ces maladies peuvent avoir des conséquences graves, voire mortelles, et nécessitent souvent des traitements lourds. Dans certains cas, aucune thérapie curative complète n’existe (hépatite C, VIH), ce qui rend la prévention absolument essentielle.

Les métiers les plus exposés, les plus en contact avec les déchets médicaux

Contrairement aux idées reçues, les médecins ne sont pas les seuls concernés. Une grande partie des incidents liés aux DASRI touche des professionnels souvent en coulisses :

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, plus de 2 millions d’accidents par objets piquants sont recensés chaque année chez les professionnels de santé dans le monde, conduisant à environ 66 000 infections par hépatite B, 16 000 par hépatite C, et 1 000 cas de VIH.

Prévenir, former, innover : les piliers d’une gestion responsable

Face à ces risques, plusieurs leviers d’action existent et doivent être déployés à tous les niveaux de la chaîne de soin et de traitement :

  1. Utiliser des contenants normalisés et sécurisés
    Les DASRI doivent être jetés immédiatement après usage dans des récipients rigides, étanches, hermétiques et normés, limitant tout risque de fuite ou de piqûre accidentelle.
  2. Former et sensibiliser le personnel
    Une formation régulière, adaptée à chaque fonction, est indispensable pour rappeler les bonnes pratiques, les protocoles de sécurité et l’importance du tri.
  3. Adopter des technologies de traitement non polluantes
    L’incinération, longtemps utilisée, est aujourd’hui critiquée pour ses émissions polluantes. Des alternatives innovantes existent : les machines développées par Ecosteryl, par exemple, utilisent une combinaison de micro-ondes et de broyage à sec pour neutraliser efficacement les agents pathogènes sans combustion, sans eau, et sans émission de gaz toxiques.

En plus de réduire considérablement l’empreinte carbone du secteur médical, ces solutions garantissent la sécurité sanitaire en stérilisant à cœur les déchets à risques.

Une responsabilité collective pour un monde plus sûr

La gestion des déchets médicaux à risque infectieux est un défi silencieux, mais capital. Elle engage la responsabilité des établissements de santé, des pouvoirs publics, des industriels et de chaque professionnel de santé. En réduisant les risques de transmission, en optant pour des technologies durables, et en promouvant une culture de la prévention, nous pouvons éviter que les déchets médicaux deviennent une source de contamination.

À l’heure où les systèmes de santé sont fragilisés par les pandémies, les crises économiques et les tensions environnementales, penser le traitement des DASRI autrement est plus qu’un impératif : c’est un engagement pour la santé mondiale.

Sources :

Mission Royale au Vietnam : Olivier Dufrasne, président d’Ecosteryl était sur place pour une gestion durable des déchets médicaux.

La Belgique a récemment marqué une étape importante dans ses relations diplomatiques avec le Vietnam, à travers une visite d’État menée par le couple royal belge. Cette mission a réuni des personnalités politiques, économiques et académiques, avec une forte présence de chefs d’entreprises belges et d’experts dans les domaines du développement durable et de la gestion des déchets. Parmi ces experts, Olivier Dufrasne, Président d’Ecosteryl, a participé activement à des discussions sur les solutions innovantes pour la gestion des déchets médicaux, un sujet crucial pour le Vietnam.

(suite…)

Zoomlion révolutionne la gestion des déchets médicaux au Ghana avec 6 Ecosteryl

Au Ghana, comme dans de nombreux pays, la gestion des déchets médicaux pose un défi majeur. Trop souvent, ces déchets finissent dans des décharges à ciel ouvert, exposant la population à de graves risques sanitaires et environnementaux. Lors de la pandémie de COVID-19, le volume de déchets médicaux a explosé, révélant encore davantage l’urgence d’une gestion rigoureuse et durable. Aujourd’hui, avec 6 Ecosteryl 125 opérationnelles, un tournant décisif a été pris grâce à Jospong Group of Companies et ses filiales Zoomlion et Medical Waste Treatment Facility, en collaboration avec le gouvernement ghanéen. Des centres ultramodernes de traitement des déchets médicaux sont désormais opérationnels dans plusieurs régions du pays.

Un enjeu vital : gérer correctement les déchets médicaux

Chaque année, près de 3 millions de blessures et d’infections sont recensées à l’échelle mondiale, sur les sites hospitaliers et les décharges où ces déchets sont abandonnés. Il n’est pas rare de voir des enfants jouer avec des seringues usagées ou du matériel souillé de sang, les dangers sont majeurs. Cette exposition à des agents pathogènes met en péril non seulement leur santé, mais aussi leur avenir. Lors de la pandémie de COVID-19, la situation a empiré. Le gouvernement ghanéen a alors pris une décision historique : établir des infrastructures dédiées à la gestion des déchets médicaux dans tout le pays. C’est ainsi qu’est née la collaboration avec Ecosteryl. Un souhait = avoir des centres de traitement de déchets médicaux propres, sûrs et écologiques.

L’historique du projet :

En 2021, sous l’impulsion du Président du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, le gouvernement a initié un projet visionnaire : la création de centres spécialisés dans le traitement des déchets médicaux dans chaque région du pays. Jospong Group of Companies via sa filiale Zoomlion, en collaboration avec l’État, a choisi les technologies Ecosteryl, reconnues pour leur efficacité et leur respect de l’environnement.

Le partenariat s’est concrétisé avec l’acquisition de 6 unités Ecosteryl 125, capables de traiter jusqu’à 20 tonnes de déchets par jour. Un choix stratégique qui permet d’éliminer les risques sanitaires sans eau ni incinération, évitant ainsi les émissions toxiques responsables de maladies respiratoires, cardiovasculaires et même de cancers et évitant d’utiliser de l’eau si précieuse.

L’installation de ces machines s’est accompagnée d’une formation intensive. M. Ing. Senam Tengey, en charge du projet, et son équipe de 5 techniciens ont passé plusieurs semaines en immersion dans les locaux d’Ecosteryl à Mons afin de comprendre les enjeux des déchets médicaux et le fonctionnement total de nos machines. Nos équipes se sont ensuite rendues au Ghana pour assurer l’installation et la formation des opérateurs sur place.

L’objectif de Zoomlion : couvrir l’ensemble du GHANA d’ici fin 2025

Zoomlion est déjà présent dans 7 régions du Ghana et ambitionne de couvrir tout le pays d’ici fin 2025.
Le centre de traitement de KUMASI est un exemple de l’un d’entre eux. Nous étions présents à son inauguration.

Dans le centre de traitement de Kumasi, les déchets médicaux sont parfaitement pris en charge, voici les étapes:

Contrairement à l’incinération, ce procédé ne produit ni dioxines, ni furanes, ni autres émissions toxiques. L’objectif est de transformer ces déchets en ressources, contribuant ainsi à une économie circulaire.

 

Des héros du quotidien en première ligne de la gestion des déchets médicaux

Derrière ces infrastructures de pointe, il y a des hommes et des femmes dévoués, en première ligne pour protéger la population et l’environnement. Chaque jour, ils récupèrent et traitent ces déchets dangereux, réduisant ainsi les risques de maladies et limitant l’impact écologique.

Comme l’explique le responsable du projet, M. Ing. Senam :

« Depuis la mise en place du centre de traitement de Kumasi, la gestion des déchets médicaux a connu une amélioration spectaculaire. Nos équipes sont désormais équipées pour assurer un traitement sûr et respectueux de l’environnement, et nous encourageons tous les établissements de santé à nous rejoindre. »

Une initiative qui inspire l’Afrique et le monde

Ce projet, déjà cité comme modèle à suivre, ouvre la voie à des initiatives similaires dans d’autres pays d’Afrique. Il démontre qu’avec de la volonté, de l’expertise et des partenariats solides, il est possible de transformer un défi sanitaire en une opportunité pour un avenir plus propre et plus sain.

Le procédé Ecosteryl repose sur une technologie électrique performante, simple d’utilisation, efficace et totalement écologique.

Un système gagnant sur tous les plans :

Félicitations aux équipes sur le terrain et à Jospong Group of Companies pour cette réalisation exemplaire !

Envie vous aussi de changer la gestion des déchets médicaux dans votre partie du monde ?
Contactez-nous à sales@ecosteryl.com

Il y a 5 ans la Covid bouleversait notre monde… Qu’avons-nous appris ?

Il y a cinq ans, une menace invisible bouleversait notre monde, mettant en lumière de nombreuses choses.
Hormis le fait d’acheter du papier toilette en grandes quantités, de nettoyer nos courses au pinceau, de vérifier ce que faisait le voisin, on a surtout veillé à ne pas être infecté. À soigner ceux qui l’étaient. L’essentiel revenait au centre de nos préoccupations : notre santé. Et bien sûr, le rôle crucial des soignants et de notre système de soins. Et aussi de la gestion de nos déchets médicaux, eux-mêmes infectés.

La pandémie de Covid-19 a engendré une augmentation sans précédent des déchets liés aux soins de santé : équipements de protection individuelle (EPI), tests, seringues… Une véritable marée de déchets biomédicaux qui a mis à rude épreuve les systèmes de gestion des déchets à travers le monde. Souvenez-vous, nous étions tous masqués et nous payions les masques très chers. Selon l’OMS, entre mars 2020 et novembre 2021, plus de 87 000 tonnes d’EPI ont été distribuées, générant un défi environnemental majeur. Alors, que retenons-nous aujourd’hui de cette crise ?

(suite…)

La gestion des déchets médicaux : Ecosteryl révolutionne le traitement des déchets hospitaliers au Texas

Mediwaste (www.mediwastecorp.com) a choisi notre best-seller, la machine Ecosteryl 250, pour traiter les déchets hospitaliers au Texas. Cette entreprise, dirigée par Chris Baryla, a sélectionné une machine écologique pour la gestion des déchets médicaux. William Jewett, responsable du développement commercial de Mediwaste, a répondu à quelques-unes de nos questions.

(suite…)

Journée des droits des femmes : ces femmes qui font avancer Ecosteryl

Dans l’imaginaire collectif, le secteur industriel est encore souvent perçu comme un domaine masculin. Machines imposantes, ateliers bruyants, négociations commerciales intenses aux quatre coins du monde… Pourtant, chez Ecosteryl, la réalité est tout autre. 

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, nous souhaitons mettre en lumière celles qui, chaque jour, font avancer notre entreprise. Des femmes aux parcours variés, engagées, expertes dans leur domaine, et qui participent à faire d’Ecosteryl un acteur incontournable du traitement des déchets médicaux à risque infectieux. 

(suite…)