Caraïbes - Machine Ecosteryl de 15 ans !

Séché Healthcare : acteur majeur dans le traitement des DASRI en Guadeloupe (France)

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Séché Healthcare, filiale experte du groupe Séché, se distingue dans la collecte, le transport et le traitement des Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI) en Guadeloupe, dans les Antilles françaises. Avec bientôt 10 années d’expérience sur l’île papillon, ils gèrent aujourd’hui un peu plus de 500 tonnes de DASRI annuellement. Nous avons eu l’opportunité d’échanger avec les équipes sur place et c’est Alexandre le Hannier, Directeur des opérations industrielles de Séché Healthcare, qui nous partage leurs expertises et expériences.

Depuis combien de temps êtes-vous implantés en Guadeloupe et quelles sont vos activités?

Nous avons repris une société qui existait en Guadeloupe en 2015. Nous nous sommes implantés sur l’île de cette manière en y apportant le savoir-faire et les pratiques du groupe Séché. Nous sommes en Guadeloupe depuis bientôt 10 ans, avec une équipe dévouée.
Nous collectons et banalisons 500 tonnes de Dasri par an avec une Ecosteryl 250 datant de 2009. Nos clients sont principalement les hôpitaux. Nous avons aussi d’autres activités de traitement et de valorisation de déchets sur l’île via notre groupe.

Combien de personnes composent votre équipe en Guadeloupe?

Séché Healthcare, ce sont environ 80 personnes qui y travaillent en France.
En Guadeloupe, 3 personnes sont dédiées aux Dasri : un collecteur, un opérateur, un responsable avec l’appui d’autres personnes du groupe présent sur l’ile.

Vous êtes leader en Guadeloupe mais aussi un des leaders en France dans la collecte et le traitement des Dasri, où êtes-vous?

En effet, nous couvrons surtout le très grand ouest de la France ainsi que la région Rhône Alpes.
Nous collectons et/ou traitons les déchets médicaux  sur des villes comme Rennes, Poitiers, Nantes, Lyon, Paris ou encore Pau.

Quelles sont les particularités du traitement des DASRI sur une île comme la Guadeloupe? 

Comme nous banalisons aussi des déchets d’activités de soins à risques infectieux (Dasri) en métropole, nous pouvons un peu comparer.
En Guadeloupe, les bacs de collecte sont majoritairement des cartons alors que des fûts ou simplement des sacs sont utilisés en métropole.

Par ailleurs, il fait chaud toute l’année, souvent au-delà des 25 degrés. Cette chaleur facilite les opérations car la machine doit monter en température et elle peut démarrer plus rapidement.

En Guadeloupe nous avons une petite équipe, qui est donc très polyvalente. Nous avons une seule machine, la personne qui collecte les déchets peut aussi opérer la machine.
Par contre, au niveau de l’organisation, nous devons être plus prévoyants pour les commandes de pièces qui viennent d’Europe par containers bateaux.
Comme en métropole, notre groupe a l’ambition d’être exemplaire en matière environnementale et d’anticiper les réglementations, ce qui nous permet de répondre facilement aux demandes. 

En Guadeloupe, les conditions de circulation peuvent aussi être un peu compliquées, ce qui peut avoir un impact sur notre logistique de collecte et nous oblige à nous adapter.

Vous utilisez la machine Ecosteryl 250 pour désinfecter les Dasri. Comment se passe l’utilisation de la machine? 

Notre équipe est présente depuis longtemps et a acquis une vraie maitrise de l’outil. C’est une machine qui est fiable et qui répond à nos attentes.
Nous travaillons en étroite collaboration avec Ecosteryl, ce qui nous a permis, au fur et à mesure, d’améliorer nos collaborations pour être autonomes et efficaces en maintenance et commandes de pièces. Nous restons aussi ouverts aux évolutions et adaptations des nouveautés sur notre machine qui a déjà 15 ans.

Quelle équipe serait idéale pour opérer un centre de traitement de déchets médicaux?

Pour la collecte et le traitement de 500 tonnes, l’équipe idéale c’est celle que l’on a !
A savoir, des membres super polyvalents.
Nous traitons les déchets 5 jours par semaine en 1 shift et demi et nous avons 2 personnes pour le traitement dont une qui s’occupe aussi de la partie administrative et une personne pour le transport/la collecte.

Quel conseil donneriez-vous à une personne souhaitant ouvrir un centre de traitement de DASRI?

Facile : appelez-nous.
Mais dans tous les cas : de ne pas hésiter sur la formation de son équipe et anticiper les réglementations.

Envisagez-vous de vous étendre dans les Caraïbes?

On reste bien sûr à l’écoute d’opportunités dans le traitement des déchets médicaux et autres.

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Sarah Thielens

Communication manager

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